Ce n’est pas ta faute : comprendre et apaiser la culpabilité
- Admin
- 10 avr.
- 2 min de lecture

Quand on se sent coupable de ne pas avoir pu sauver un parent ou un frère, une sœur...
La culpabilité est un poison silencieux. Elle s'infiltre dans nos pensées, nous ronge de l'intérieur et nous fait croire que nous aurions pu ou dû faire plus. Quand il s'agit d'un parent ou d'un membre de la fratrie, cette culpabilité peut devenir un fardeau insupportable.
Pourquoi ressent-on cette culpabilité ?
Reposant sur une empathie consciente ou inconsciente, la culpabilité nous connecte avec la peine que ressent l’autre.Derrière ce sentiment, il y a souvent un amour profond, une loyauté invisible et une blessure d'enfant. Petite fille, tu as peut-être grandi avec l'idée que l'amour signifie sauver, protéger, réparer. Mais que se passe-t-il quand, malgré tous tes efforts, l'autre souffre encore ?
Prenons l’exemple de Clara. Depuis l’enfance, elle a vu son père sombrer dans la dépression. Elle a tout essayé : le faire rire, l'encourager, l'écouter pendant des heures, mettre sa propre vie entre parenthèses pour lui. Pourtant, rien n’a changé. Un jour, elle a pris conscience que peu importe ses tentatives, il ne voulait pas ou ne pouvait pas aller mieux. Elle s’est alors sentie coupable de baisser les bras. Comme si c'était elle qui l'abandonnait.
Sortir de la culpabilité : un chemin vers la libération
La première étape est de comprendre une chose essentielle : tu n’es pas responsable du bonheur ou du malheur des autres, même s’ils font partie de ta famille. Chacun a son propre chemin, ses propres choix, ses propres blessures. Prendre conscience du sentiment de culpabilité permet de s’ouvrir à l’identification des causes et à la nature-même de cette culpabilité : est-elle justifiée ? disproportionnée ?
Quelques pistes pour t’aider :
1. Accueillir tes émotions : Ce n’est pas une faute de ressentir de la tristesse, de la colère ou même du soulagement. Autorise-toi à les vivre sans jugement.
2. Revoir tes croyances : Tu n’as pas à être le sauveur de ta famille. L’amour ne se mesure pas à ta capacité à porter l’autre.
3. Poser des limites saines : Tu peux aimer sans t’oublier. Tu peux aider sans t’effacer.
4. Prendre du recul : Avec un accompagnement thérapeutique, il est possible de travailler sur cette culpabilité, d’en comprendre l’origine et de s’en dégager pas à pas.
Si tu ressens cette culpabilité et qu’elle t’empêche d’avancer, sache que tu n’es pas seule. En parler avec quelqu’un qui comprend ces mécanismes peut t’aider à te libérer de ce poids.
Si tu veux qu’on en parle ensemble, contacte-moi. Je t’accompagnerai avec bienveillance sur ce chemin vers plus de sérénité.
De tout cœur,
Sandrine
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