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Accueillir l’équinoxe d’automne et guérir la blessure du rejet

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    Admin
  • 4 sept.
  • 3 min de lecture
Annie Leibovitz
Il y a toujours un moment dans l’année où la nature nous invite à ralentir, à regarder à l’intérieur. Pour moi, ce moment, c’est l’équinoxe d’automne, qu’on appelle aussi Mabon.  Un temps où la lumière et l’obscurité s’équilibrent. Un temps où l’on récolte… mais aussi où l’on apprend à laisser partir. 

 

L’automne et la blessure du rejet 

Quand on porte en soi la blessure du rejet, l’automne peut réveiller des émotions très intenses.  La lumière décline, les arbres se dépouillent, et ce mouvement naturel peut résonner avec une douleur : celle de ne pas avoir été désirée, accueillie ou reconnue pleinement. 

Peut-être que tu ressens une étrange solitude à cette saison.  Peut-être que tu as peur de « disparaître » comme les feuilles qui tombent.  Ces sensations sont normales : ton corps et ton cœur rejouent une histoire ancienne. 

 

Ce que dit le corps 

Dans mon travail de somatothérapeute, je vois souvent que la blessure du rejet se manifeste par : 

  • une tendance à se faire petite, à se contracter, 

  • un souffle court, comme si on n’avait pas « le droit de prendre de la place », 

  • une impression de vide intérieur difficile à combler. 

Le corps devient alors le miroir de cette douleur. Mais il peut aussi devenir la porte d’entrée de la guérison


L’histoire de L. 

Je me souviens d’une jeune femme que j’ai accompagnée il y a quelque temps.  Appelons-la L.  Elle avait toujours eu cette sensation d’être « invisible » : dans sa famille, dans ses amitiés, même dans son couple. Elle me disait souvent : « J’ai l’impression qu'on ne me prends pas en compte… et même là, je ne suis pas sûre d’avoir le droit d’être là. » 

À chaque séance, son corps racontait cette histoire avant même qu’elle parle : épaules rentrées, souffle court, elle ne me regardait jamais dans les yeux.  Petit à petit, à travers la respiration, l’ancrage et le mouvement, elle a commencé à sentir qu’elle pouvait prendre de l’espace sans être rejetée. 

Je me souviens du jour où elle s’est mise debout, les yeux fermés, les pieds fermement posés sur le sol, et qu’elle a dit simplement :  « Je suis là. Et c’est suffisant. » 

Ce moment, c’était son équinoxe intérieur : retrouver l’équilibre entre sa peur du rejet et son droit d’exister pleinement. 

 

Un chemin de réconciliation 

L’automne nous enseigne quelque chose de précieux :  même quand les arbres perdent leurs feuilles, ils ne disparaissent pas.  Ils se préparent à renaître, différemment, plus fort. 

Et toi aussi, tu peux utiliser ce passage pour transformer cette blessure : 

  • Respire profondément, comme si tu laissais l’air te rappeler que tu as ta place ici. 

  • Mets-toi debout, les pieds bien ancrés au sol, et sens que la Terre te porte, même quand tu doutes. 

  • Accueille tes émotions comme les feuilles qui tombent : elles se détachent pour nourrir la terre de demain. 

 

Petit rituel de Mabon 

Prends un carnet et écris deux colonnes : 

  • Dans la première, note tout ce que tu veux honorer : les moments, les rencontres, les parties de toi que tu as réussi à faire briller cette année. 

  • Dans la seconde, écris ce que tu veux laisser aller : les souvenirs, les blessures, les croyances qui nourrissent encore ce rejet. 

Puis, allume une bougie et relis ces mots. Ressens que tu peux à la fois être reconnaissante et te libérer

 

Retrouver l’équilibre 

Mabon nous rappelle que la guérison, c’est un chemin d’équilibre.  La lumière et l’ombre coexistent.  Le rejet et l’amour aussi.  Et c’est en osant accueillir les deux que tu te rapproches de ton essence profonde. 

Ce n’est pas un chemin facile, mais je peux te promettre une chose : chaque fois que tu t’autorises à rester présente à toi-même, tu offres à ton âme un peu plus de douceur, un peu plus de guérison. 



Et si tu t’offrais un espace pour guérir ? 

Si tu sens que la blessure du rejet continue de peser dans ta vie, sache que tu n’as pas à porter ça seule.  En séance de somatothérapie, je t’accompagne à travers le corps et les émotions pour t’aider à reprendre ta place, retrouver ta respiration et sentir que tu es profondément légitime d’exister telle que tu es

Tu peux réserver un rendez-vous directement avec moi en allant sur la page d’accueil. 


De tout coeur, 

Sandrine  


 
 
 

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