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YULE — Retrouver la sécurité intérieure

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    Admin
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture
lignée de femmes, sécurité intérieure




Comprendre nos réactions d’insécurité et revenir à soi 

L’hiver nous ramène toujours à l’essentiel. À Yule, au cœur de la nuit la plus longue, quelque chose en nous cherche instinctivement un endroit où se poser, respirer, se sentir en sécurité. 

Pour beaucoup de femmes, la sécurité intérieure n’a rien d’évident. Elle se construit… parfois après des années à survivre. À force de devoir s’adapter, s’effacer, s’occuper des autres, gérer la charge mentale, les conflits, les familles compliquées… on finit par perdre ce sentiment simple et fondamental : “Je suis en sécurité dans mon propre corps.” 


✦ Quand l’insécurité devient un mode de vie 

L’insécurité ne ressemble pas toujours à une crise. Parfois, c’est juste un état intérieur qui dure depuis longtemps : 

  • on sursaute au moindre changement, 

  • on anticipe tout, 

  • on se crispe sans s’en rendre compte, 

  • on s’excuse pour exister, 

  • on s’adapte trop vite, 

  • on dit “ça va” alors que non, rien ne va.

     

Ce sont des réactions spontanées, automatiques, programmées par nos schémas de survie. Ton corps n’est pas “en train de faire n’importe quoi” : il reproduit ce qui l’a un jour sauvée. 

Figer pour éviter le conflit, Combattre quand on se sent menacée, S’échapper quand ça devient trop, Imiter— ce réflexe de sur-adapter pour rester aimée. 

Toutes ces réactions sont intelligentes, mais elles deviennent épuisantes quand elles s’activent même quand tu es en sécurité. 


✦ Observer ses schémas : la première lumière qui revient 

Yule nous enseigne quelque chose de précieux : la lumière revient toujours d’abord comme un point minuscule. 

Pour retrouver la sécurité intérieure, ce point minuscule, c’est l’observation bienveillante. 

Juste regarder ce qui se passe en toi, sans vouloir changer, corriger, analyser. 

  • Où se crispe ton ventre ? 

  • Où accélère ton cœur ? 

  • Où se ferme ta gorge ? 

  • Où se tend ta mâchoire ? 

  • Où ton souffle se raccourcit ? 

Tu n’as pas besoin de comprendre pourquoi. Tu as seulement besoin de voir comment ton corps parle. 

L’observation, c’est déjà un retour au présent. Et le présent, c’est déjà un lieu de sécurité. 


✦ Comment revenir à la sécurité intérieure ? 

Pas en forçant. Pas en “pensant positif”. Pas en te jugeant. 

Mais en venant réhabiter ton corps doucement, comme on rallume un feu après une longue nuit. 

Voici un petit rituel inspiré de Yule, que tu peux pratiquer : 

1. Pose une main sur ton cœur, l’autre sur ton ventre. Ça envoie un message de présence à ton système nerveux. 

2. Inspire un peu plus longuement que tu n’expire. Ton corps lit ça comme : “on peut se poser”. 

3. Dis-toi silencieusement : “Je suis là.” La sécurité commence par cette présence à toi-même. 

4. Sens une seule zone de ton corps. Pas tout. Juste une. La sécurité se reconstruit petit bout par petit bout. 

5. Remercie ton corps pour ce qu’il fait pour toi. Même si tu ne sais pas comment faire autrement pour le moment.

 

✦ Yule : la saison où on réapprend la sécurité 

Tu n’as pas besoin d’être “guérie”. Tu n’as pas besoin d’être “zen”. Tu n’as pas besoin d’être “forte”. 

Tu as seulement besoin de faire ce petit mouvement intérieur : revenir vers toi. 

Et chaque fois que tu observes ton corps sans jugement, chaque fois que tu offres quelques secondes d’espace à ton souffle, chaque fois que tu te dis “je suis là”, 

tu fais revenir la lumière. Tu construis une sécurité qui ne dépend plus des autres, des conditions, ni du monde extérieur. 

Une sécurité douce, lente, profonde : ta sécurité intérieure. 


De tout coeur,

Sandrine

 
 
 

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